PARIS ÉCLIPSE
PARIS ECLIPSES
« Jamais dans notre histoire contemporaine, l’espace public parisien n’était devenu hors-la-loi.
Au cours de ces pages, le dénuement, le silence et le vide confèrent à Paris le visage d’une ville-fantôme, dont l’horizon de la catastrophe se dessine à chaque angle de rue.
Ici, chaque image prend des allures de photo volée. Volée, non à l’intimité des personnes mais à l’intimité des pierres elles-mêmes.
Paris Eclipses est un essai photographique, un dialogue entre la photographe Laure Vasconi et l’architecte Ignacio Prego sur la conception et sur la vision d’une forme de (sur)vie architecturale.
Entre ces images de perdition et des signes de reconnaissance, une ten- sion traverse de bout en bout et de long en large, cette déambulation fictionnelle dans un Paris confiné de force. La succession de ces images, pensées comme des séquences qui s’enchaînent au rythme du confine- ment, déstabilisent le spectateur, soudainement pris dans un vertige.
Dans ce conte fantastique sans axe et sans horizon, le promeneur en est réduit à devenir un pur égaré, entre chien et loup, sous un ciel qui résiste à son éclipse. »
Texte Jean Marie Durand
Conception graphique Nicolas Rouviere
Journal Chapelle
Tour dorée – Chapelle Internationale
Edition format Journal
La tour dorée – Chapelle Internationale
Ignacio Prego Architectures
Photographies; Julien Lanoo et Laure Vasconi
Conception graphique; Nicolas Rouvière
Faux Frère
Faux Frère – Edition Le Point du Jour
Faux Frère
La série est une marche à travers Buenos Aires et Montevideo. Elle fixe exactement les espaces et les gestes tout en produisant une sensation d’évanescence. Comme si la vie aujourd’hui impliquait l’oubli d’un passé douloureux. Le thème du double qui anime le texte renvoie à la topographie et à une tradition littéraire des deux villes. La quête de soi, enfin heureuse, débouche sur un anéantissement complet. Le fantastique est requis pour dire cette issue impossible.
Texte de Sélim Nassib
Collection carnet de voyages
Editions Le Point du Jour
Léonard at home
Leonard at home
Paris, Mars, Avril, Mai 2020
« … Je suis un indien
Je suis un apache
Auquel on a fait croire
Que la douleur se cache… »
Je tuerai la pianiste, Alain Bashung
Confinée avec mon fils Leonard, jeune trisomique âgé de 16 ans, je me suis retrouvée confrontée à ses questions face à cette réalité abstraite, le coronavirus, mal invisible qui circule et dont la seule réponse est l’isolement, tel un jeu de cache-cache.
Face au temps, devenu libre et élastique, vécu comme une experience cooooool par Leonard dans un premier temps et qu’il a fallu progressivement intégrer comme une nouvelle réalité…Leonard a alors mis en place un jeu à travers des personnages fictifs qui l’ont aidé à concrétiser et à trouver des réponses à ses interrogations quotidiennes, en réaction à sa propre comprehension de la situation.
S’est instauré entre nous un rituel d’une photo par jour, tel un dialogue pendant tout ce temps suspendu à l’intérieur de la maison.
Leonard est d’un naturel confiant et a une perception positive du monde. Lorsqu’il essaye de formuler sa comprehension à ce qu’il se passe, il doit intégrer et essayer de gérer tous ces nouveaux paramètres inconnus, comme nous tous, sauf que sa relation aux autres, au temps, à l’espace, au danger et au monde, est différente de la nôtre. Chaque jour, Leonard testait par une question, Pouvons-nous aller au cinema? Pouvons-nous aller à la piscine? Pouvons-nous aller à l’école?… afin de concrétiser la situation à sa réalité. Une situation extra-ordinaire qui requiert des réponses extra-ordinaires.
Cette série fait écho à cette situation exceptionnelle, telle une experience qui s’inscrit dans la continuité de mon travail, nourri de l’intime et du monde.
Edition épuisée.
Conception graphique Studio Fouinzanardi
L’Après jour – Filigranes Editions
L’Après jour – Filigranes Editions
« Si la photographie est bien une citation de l’apparence et que l’expressivité s’atteint au moyen de ce qu’on pourrait appeler un extrait, il se suggère alors la possibilité de composer avec de nombreux extraits, de communiquer non par photographies isolées mais par groupes ou séquences. Comment devrait-on donc assembler ces séquences ?
Peut-on envisager une forme narrative proprement photographique ? »
John Berger, Comprendre une photographie.
L’APRÈS JOUR
Au croisement du réel, de l’intime et de la fiction…
Un journal photographique.
C’est un retour sur images, un état des lieux, un flux de notes, un éditing d’archives sans chronologie et de toute provenance. Un laboratoire qui croise les recherches, personnelles ou professionnelles, les commandes, les projets réalisés ou non et qui fait écho à une pratique photographique du quotidien tel un carnet de route.
De l’ordre de l’essai photographique, c’est une tentative libérée des codes de la série ou du sujet, c’est une quête ; de sens, de mémoire, d’un médium à redéfinir dans toutes ses formes de production et de diffusion. C’est une plongée dans un matériel d’archives qui se fabrique depuis plus de vingt ans, un instant où les choses se posent pour continuer, un corpus créé tel un geste libérateur, un livre pour garder une trace.
« Une photographie n’est pas seulement une image (comme la peinture est une image), une interprétation du réel, c’est aussi une trace, directement modelée sur le réel, comme une empreinte ou un masque mortuaire. »
Susan Sontag, Sur la photographie.
Livre édité chez Filigranes Editions
Conception graphique Nicolas Rouvière
Cité(s) dans le le texte
Cité(s) dans le texte
Architectures
Architectures
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