Les forêts rêvées d’Eva Jospin

Les forêts rêvées d’Eva Jospin
Les forêts rêvées d’Eva Jospin
Les forêts rêvées d’Eva Jospin
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Les forêts rêvées d’Eva Jospin
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Les forêts rêvées d’Eva Jospin
Les forêts rêvées d’Eva Jospin
Les forêts rêvées d’Eva Jospin

Les forêts rêvées d’Eva Jospin

« Mais alors, dit Alice, si le monde n’a aucun sens, qui nous empêche d’en inventer un ? »
Lewis Caroll, Alice au pays des merveilles, 1865

Quand on entre dans l’atelier d’Eva, une sensation de merveilleux nous empare.
On pénètre dans un autre monde, végétal et silencieux, un temps d’arrêt s’impose à nous comme une invitation au rêve pour observer ces forêts à l’échelle un.

D’atelier en atelier, d’année en année, ses œuvres ont grandi.
J’ai pu voir cette évolution, la regarder faire, puis saisir quelques-unes de ses dernières créations.

Ces photographies sont une manière de suivre son processus de création mais aussi d’être témoin d’une œuvre qui se crée. Telle une archéologue, j’explore pour découvrir des œuvres qui, sorties du carton, de la résine, du béton ou du bronze, apparaissent.
Le choix du noir et blanc renforce cette idée de recherche et documente le travail, telle une archive.
Eva fait corps avec ses œuvres : elle attaque le matériau brut qu’elle chevauche en mettant ses pans de forêts au sol, puis elle brode chaque détail avec ses doigts d’orfèvre, elle orne chaque branche, feuillage ou roche et, du brut au détail, déploie sa forêt selon son désir. Puis elle la dresse et se met à ses pieds pour l’ancrer dans le sol. Elle entretient un rapport extrêmement fort et charnel avec ses créations qui la ramène sans cesse à la nature, mais c’est surtout dans un monde « désiré » qu’elle souhaite nous emmener.

C’est en s’approchant et en s’arrêtant qu’on voit la richesse des détails, c’est aussi ce qu’on voit dans son atelier quand elle prend un fil d’étain ou un coquillage, une pomme de pain, une roche qu’elle va mouler et qui viendra orner ses forêts, ses grottes, ses jardins imaginaires.
Elle pousse le rêve jusqu’à imaginer un jardin brodé main, puis elle va plus loin : elle fossilise des morceaux de forêt – la matrice de son œuvre – en les figeant dans la résine, le béton ou plus récemment le bronze, telle une empreinte.

Eva sublime la Forêt et nous invite à une méditation sur une certaine beauté du monde.

Laure Vasconi

Coffret édité par le Centre Culturel Jean Cocteau, Les Lilas
Dans le cadre de l’exposition Au milieu du Chemin

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